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Devant moi... Au fil du temps
11 février 2008

° Plaisirs des sens - 3 ~ Le jeu °

Les épisodes précédents.

Elle le regarda droit dans les yeux ; tandis que son regard réclamait l’indulgence de ce bel inconnu, le sien ne laissait transparaître aucune émotion. Elle attendit quelques secondes de plus mais n’obtient aucune réponse. Regrettant son hésitation précédente, elle se retourna et partit en direction de l’entrée de son l’immeuble. A peine dans le hall, elle se retrouva plaquée contre le mur, le dos tourné à son agresseur, les mains maintenues avec force en hauteur. Elle sentit un souffle chaud s’approcher d’elle, de sa nuque, de son oreille.

« Tu crois que je laisse partir mes proies aussi facilement ? A partir de maintenant, tu es à moi, tu fais ce que je te dis…  Ce n’est plus toi qui décides ma belle. » lui murmura-t-il fermement.

Sa voix rauque la fit frissonner, son corps entier tremblait mais elle ne savait pas si cela était du à la peur ou à l’excitation de la situation…

Elle accepta les règles du jeu et ensemble, ils prient l’ascenseur. Les seuls échangent furent ceux de leur regard, aucune parole. Il l’observait, ou plutôt, il l’analysait, la devinait. Elle, elle le regardait, elle n’était plus inquiète mais ne savait pas trop ce qu’elle devait faire, elle semblait le lui demander du regard sans oser lui parler.

Arrivé au niveau de l’étage, il la laissa sortir de l’ascenseur en premier tel un gentleman. Elle remarqua devant sa porte un joli bouquet, abandonné au sol. Elle se baissa pour le ramasser et le porta à son visage pour en humer les parfums. Il était originalement composé : des roses rouges pourpres, des brindilles sur lesquelles des carrés de miroir étaient fixés, le laissant ainsi étinceler à la lumière, et des plumes d’autruche. Elle le remercia d’un grand sourire tout en l’invitant à entrer.

L’inconnu découvrit l’univers préparé par la belle. Il eut un léger rictus et la regarda d’un regard presque complice.

« Hummm… Je pense que l’on va bien s’amuser ce soir tous les deux… Par quoi commençons nous ? »

« J’ai une bonne bouteille de vin blanc moelleux au frais, cela vous dit ? » lui bafouilla-t-elle, prise au dépourvu.

Ils s’installèrent côte à côte sur le canapé devant la cheminée, trinquèrent à cette soirée qui commençait, et restèrent plusieurs minutes silencieux, pas une paroles, justes des échanges de regards…

- Etes-vous joueur ?

- Quelle question, bien sûr que je suis joueur ! Que me proposez-vous ?

- Un petit jeu de hasard et… de gourmandise…

Elle attrapa deux petits sachets de toile fermés par un ruban rouge. Elle lui laissa choisir l’un deux.

- Ceux ne sont pas de simples chocolats. Vous avez les verbes, j’ai les mots ; vous sortez un chocolat, j’en sors un et vous devez réaliser l’action tirée au sort.

- Toucher

- Lèvres

- Je peux « toucher » comme je veux ?

- Hein hein…

Il mit le palet de chocolat entre ses dents. Il s’approcha d’elle et commança à frôler ses lèvres avec le chocolat. Elle bascula lentement sa tête en arrière, ferma ses yeux afin mieux s’offrir à lui. Elle sentit à nouveau son souffle chaud l’envahir, il venait et revenait de gauche à droite, de droite à gauche… Emportée par ce va et vient, elle entrouvrit ses lèvres, sortit sa langue et lécha doucement la douceur qui peu à peu, fondait jusqu’à disparaître, au point qu’elle fut en contact avec les lèvres du bel inconnu… qui mit fin immédiatement à cet échange.

- Petite tricheuse… Vous m’obliger à changer de donne… à changer les règles. Deux tirages cette fois-ci et je déciderai ensuite. Caresser, mordre…

- Oreille, fesses…

- Vous avez une préférence ? Mordre l’oreille ou les fesses ? Caresser l’oreille ou les fesses…

- J’ai triché… Je n’ai pas le droit de choisir, c’est mon gage…

- Je vois que vous avez tout compris ma chère…

Il l’attrapa, la plaqua contre lui, déplaça ses longs cheveux bruns sur le côté afin de dégager son oreille… Sans retenue, il lui mordit l’oreille, descendit jusqu’au lobe et le suça comme pour atténuer la douleur qu’il venait de lui infliger. Il le garda serrer entre ses dents, tout en descendant progressivement sa main sur la taille… la hanche… la cuisse de la belle, jusqu’à atteindre la fente de sa robe. Doucement, il refit le chemin inverse pour arriver sur sa fesse. Il s'attarda longuement sur les fesses dénudées de la belle, en apprécia la texture, la douceur, la fermeté… Soudain, alors qu’elle se délectait de ses caresses, et sans plus d'égard, il lui mordit à nouveau l'oreille…

« A partir de maintenant, je reprends les rênes, c'est moi qui décide de ce que l'on va faire… ensemble… Vous n'avez plus de droit de faire quoique ce soit… Compris ? »

Elle hocha la tête pour lui signaler son accord, mais une petite lueur d'inquiétude se lisait dans son regard.

Il mit ses mains sur les épaules de la belle, les effleura, descendit lentement les bretelles de la robe, passa sa main dans le dos afin de dégrafer un à un les boutons de la robe ; celle-ci glissa d'elle même sur la taille de la jeune femme. D'un geste délicat, il la fit tomber jusqu'au sol. La belle se retrouva face à lui, tremblante, pratiquement nue, avec pour seul vêtement son string de dentelle noir et ses longs cheveux bruns recouvrant sa poitrine.

Il l'entraîna au sol, l'allongea... Ils étaient tout près de la cheminée, les brindilles s'y consumant apportaient une ambiance très intime et une agréable chaleur, réchauffant et caressant leur corps. Il commença un nouveau jeu ; sortant de sa veste un foulard en soie de couleur prune, il lui banda les yeux. Elle ne bougeait pas, se laissait faire. Il alla récupérer du bouquet de fleurs une plume d'autruche, une rose puis le miel et le gingembre. Elle était étendue au sol, sur le dos, une jambe relevée ; elle semblait détendue et était totalement à sa merci. Il s'approcha juste au dessus d'elle, lui saisit une main, la posa sur son torse et lui susurra :

« Retire moi ma chemise. »

Elle s'exécuta, un à un, elle défit les boutons… Délicatement, elle lui retira sa chemise, passant sa main sur l’épaule, puis sur l'autre, la descendant peu à peu jusqu’à sa taille, glissant sa main sur le côté afin d’arriver à la ceinture. Avec un peu de mal, elle réussit à la défaire, à déboutonner puis à ouvrir la braguette… Allant pour dégager le pantalon, il la stoppa.

« Ne soit pas si pressée… On a le temps. »

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Commentaires
C
Pas de panique, il reste un épisode... mais ce sera pour mercredi...
E
Ben tu nous laisse en plan...c'est pas gentil!<br /> ;-))
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