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Devant moi... Au fil du temps
25 février 2009

La lettre du futur ~ Episode 1

Après la lettre du passé, s'est au tour à la lettre du futur, une idée d'écriture proposée par Enriqueta chez Les Equipières, dans le Jeu Mystério de Février, "La lettre du futur"

Vous recevez, d'une façon à définir, une lettre datée du 25 Février 2025. Que vous dit cette lettre ? De qui émane-t-elle ? Connaissez-vous cette personne ? Fait-elle déjà parti de votre vie ? Quelle influence cette lettre aura-t-elle sur votre vie?

°oOo°

Un petit groupe de trois quatre badauds  s’est rassemblé autour du corps inanimé sur la route d'une jeune femme ; tout laisse à pensé qu'elle ait été renversée par un automobiliste…

- Poussez-vous, laisser là respirer ! (Badaud 1)

- Les secours ont été appelés ? Quelqu’un à appeler les pompiers ? (Badaud 2)

- Oui, oui… J’suis en ligne avec eux… Ils vont arriver. (Badaud 3)

- Elle respire ? (Badaud 4)

- Vous ne pouviez pas faire attention ! Allez moins vite ! (Badaud 1)

- Elle a un pouls ? (Badaud 4)

- Mais je ne roulais pas vite ! & j’ai freiné avant ! Je ne l’ai pas touchée, ça j'en suis sûr ! Elle est tombée devant moi… Je ne l’ai pas touchée j’vous dit… J’l’ai pas touchée… Elle est tombée, là, toute seule… (Automobiliste)

- On pourrait peut-être essayer de la ranimer… Elle est peut-être juste évanouie ? (Badaud 4)

- Non, surtout pas ! Faut jamais toucher une victime d’un accident de la route ! (Badaud 1)

- Non, non, j’l’ai pas touchée, j’l’ai pas renversée… Elle est tombée… (Automobiliste)

- Ah, les pompiers arrivent, j’entends la sirène… (Badaud 2)

- Allez, éloignez-vous. S'il vous plait, laissez-nous faire notre travail ! Caporal, faites partir tout ces gens.

- Oui chef.

Pendant que les secours établissent leur bilan, la police arrivée entre temps, interroge les passants et l’automobiliste.
La jeune femme au sol n’a pas repris connaissance ; les secours s’apprêtent à la transporter aux urgences, tandis que la police embarque l’automobiliste qui ne cesse de clamer son innocence.

Une dizaine de minute plus tard les pompiers, la police et les badauds ont disparu. La ville, la rue reprennent leur court habituel, comme s’il ne s’était rien passé.

Je me réveille dans une chambre blanche et austère ; je suis allongée sur le lit d’hôpital de cette pièce sans vie. J’entends le ronron des appareils électroniques branchés tout autour de moi et leurs bips réguliers, incessants. Ils m’ont réveillé.

Une infirmière rentre, s’approche de moi. Elle regarde chaque appareil puis me regarde, un sourire aux lèvres.

- Ah mais en voilà en bonne nouvelle… Vous êtes enfin revenue à vous. Comment vous sentez-vous ?

- Pas terrible… Je suis très fatiguée…

- C'est normal, ne vous inquiétez pas. Le docteur viendra vous parlez tout à l’heure. Et puis maintenant, on va pouvoir prévenir votre mari que vous vous êtes réveillée. Il pourra venir vous voir mais pas avant cet après midi. En attendant, vous devez vous reposer.

- Ça fait combien de temps que je suis ici ?

- Vous avez été admise il y a trois jours. Je reviendrai plus tard…

Le temps s’est écoulé, j’ai dû dormir sans même m'en rendre compte. Au moment où j'ouvre à nouveau les yeux, le soleil passe au travers des voilages de la pièce et vient réchauffer mon visage. L'instant suivant, la porte de la chambre s’ouvre et dans son entrebâillement, j’aperçois mon mari, seul.

Nous passons un peu de temps ensemble, il semble inquiet mais ne me parle que du quotidien, de tout et de rien, des enfants, du rythme perturbé lié à mon absence… Qu'il va bien, que les enfants aussi vont bien… Que je leurs manque, que je lui manque aussi…

L'infirmière revient. La visite est terminée, il doit partir afin de ne pas trop me fatiguée. Avant de me laisser, il me donne des petites cartes faites par les enfants et accompagnées des petits mots doux de bon rétablissement, des message d'amour de leur part et une lettre qui m'était adressée en urgence & dont il ne connaissait pas la provenance…

°oOo°

A suivre…

Mais il faudra être patient, au moins jusqu'à la semaine prochaine, car cette suite justement est à peine écrite à ce jour.

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Commentaires
R
Tu continues dans le sadisme !!! bon ben je vais venir attendre chez toi, devant ta nouvelle demeure en faisant la grève de la fin moi !! ça te fera aller plus vite ! bises et bravo
R
Tu continues dans le sadisme !!! bon ben je vais venir attendre chez toi, devant ta nouvelle demeure en faisant la grève de la fin moi !! ça te fera aller plus vite ! bises et bravo
C
Arghhhh ! Encore un suspens pas possible : comment veux-tu que l'on patiente ? :-)<br /> Bises<br /> <br /> ps : les pompiers, ils étaient mignons ? :-D
E
Très bon début. Vivement la suite.
H
La suite, Cassandrali, LA SUI-TE STP!!!<br /> Hélène.
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